Bolt envoie un message unificateur aux politiciens

La moitié des Belges n’a plus confiance dans le paysage énergétique du pays

Bruxelles/Anvers, le 31 mars 2022 - Bolt souhaite réveiller les consciences en révélant au public une nouvelle fresque murale, représentant un baiser entre la ministre de l’énergie fédérale Tinne Vanderstraeten, et son homologue flamande Zuhal Demir. La plateforme énergétique espère ainsi faire tomber les barrières entre les gouvernements, afin qu’ils entament ensemble l’élaboration d’une politique climatique solide et durable dans les meilleurs délais. Car, selon une étude de Bolt, près de la moitié des Belges (47%) ne ferait plus confiance au marché actuel de l'énergie.¹ 

Avec cette nouvelle œuvre, exposée sur la place Leopold à Anvers, la plateforme énergétique veut envoyer un message clair aux politiciens belges : la fresque figure les ministres de l’énergie aux gouvernement fédéral et flamand. « Bolt espère qu'elles feront tomber les murs entre les deux gouvernements et qu'ils travailleront ensemble dès que possible pour élaborer une politique climatique solidaire et durable », déclare Pieterjan Verhaeghen, cofondateur et directeur général.

Au vu de la crise actuelle, rien de surprenant à ce que les Belges se sentent nerveux : 70% d’entre eux se déclarent ainsi préoccupés par la sécurité de notre approvisionnement en gaz et électricité. Quant aux enjeux écologiques, ils ne sont pas oubliés pour autant : notre étude montre que 67% de la population s’inquiète de savoir si leurs différents gouvernements prennent des mesures suffisantes pour atteindre nos objectifs climatiques.1

« Les Belges veulent contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. Utilisez cet enthousiasme. Esquissez une image claire de l'avenir en formulant un plan ciblé, largement soutenu, et qui fasse participer tout le monde, des investisseurs aux individus isolés, à ce combat » : tel le message que Pieterjan Verhaegen, ​ souhaite faire passer.

 

Il est plus que temps d’agir

Il est déjà trop tard pour empêcher les premiers effets du changement climatique. Le nouveau rapport du GIEC, publié fin février, souligne également l'urgence d'une action en faveur du climat : "This report is a dire warning about the consequences of inaction". Un financement adéquat, le transfert de technologies vers les entreprises, mais aussi l'engagement politique et le partenariat international doivent conduire à une approche plus efficace et à une réduction des émissions.

Depuis près de vingt ans, nos gouvernements s'efforcent de trouver des solutions énergétiques durables. Le 16 janvier 2003, la majorité arc-en-ciel approuvait la loi prévoyant une "sortie progressive de l'énergie nucléaire d'ici 2025". La semaine dernière, la décision a été prise de maintenir les deux réacteurs nucléaires les plus récents en activité pendant encore dix ans.

« Nous manquons cruellement d’un plan cohérent porté par une majorité, indépendamment des différents partis et régions, en ce qui concerne la production d'énergie renouvelable. »

Les fondations pour un tel plan ont été posées : Tinne Vanderstraeten, par exemple, a aidé à formuler un accord assurant que, dorénavant, la Belgique produirait 1 gigawatt d'énergie renouvelable supplémentaire par an. Quant à Zuhal Demir, elle a augmenté les subsides du gouvernement flamand concernant la rénovation, l'isolation, les pompes à chaleur et les énergies renouvelables.

« Pourtant, nous constatons que la coopération entre les gouvernements est difficile. Ensemble, ils pourraient pourtant faire réellement progresser les énergies durables en Flandre et en Belgique. Il est temps de se réconcilier, et de rattraper ensemble le temps perdu. Car ce n'est qu’unis que nous pourrons surmonter cette crise climatique. » explique Pieterjan Verhaeghen.

La Belgique, cancre de la classe

La Belgique est très en retard par rapport au reste de l'Europe, comme le montrent les derniers chiffres pour 2020. Dans le classement, seuls les Pays-Bas (avec un taux de production d'énergie renouvelable de 10,7%) et la Hongrie (11%) sont plus mauvais élèves que la Belgique, qui n'atteint que 13%. Même la Grèce, qui a souffert d'une crise financière au cours de cette décennie, a connu une croissance globale de 11 % (pour atteindre une part de 21,7 %) de la production d'énergie renouvelable.3

Une empreinte écologique neutre dans le futur

L'un des moyens les plus efficaces de lutter contre le réchauffement climatique est de passer aux énergies vertes.4 Pieterjan Verhaeghen déclare : « Chez Bolt aujourd'hui, nous recensons déjà près de 20 000 ménages et 150 producteurs qui fonctionnent pleinement grâce aux énergies durables. Et l’électricité que nous fournissons est réellement verte, et non “vert-de-gris”. Nous veillons à ce que les gens puissent s’assurer à 100 % qu'ils soutiennent des initiatives locales et écologiques et qu'ils ne se contentent pas d'acheter un certificat pour de l'énergie provenant de l'étranger. Parce que ça n'aide pas du tout le climat. »

En Belgique, 36% des contrats énergétiques sont estampillés « respectueux de l’environnement », alors que moins de la moitié de ceux-ci (12%) fournissent effectivement de l’électricité provenant de sources d'énergies renouvelables et locales.5

« L'enthousiasme est là. De nombreuses petites entreprises et agriculteurs locaux nous font part de leur volonté de passer aux énergies renouvelables. Mais l'évolution des politiques et des subventions qui accompagnent ou non les investissements dans les énergies vertes reste une question délicate. Chez Bolt, nous nous efforçons de créer un avenir dans lequel notre empreinte écologique serait nulle. En partageant notre vision et en mettant en place une stratégie politique qui mobilise tout le monde, cette mission peut un jour devenir réalité. »

Des graffitis bien de chez nous

La fresque représentant le baiser entre les deux ministres, réalisée par Ward Rombaut, Koen Deweerdt et Mike Suarez, pourra être admirée sur la place Leopold à Anvers jusque fin avril. L'œuvre est basée sur le graffiti de Dmitri Vrubel sur le mur de Berlin "Mein Gott, hilf mir, diese tödliche Liebe zu überleben".

 

1 Enquête réalisée par iVox pour le compte de Bolt, le 14 mars 2021, auprès de 1000 Belges.
2 Source: https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg2/resources/press/press-release/ ​
3 Source: https://ec.europa.eu/eurostat/web/energy/data/shares
4 Source: https://www.science.org/content/article/best-way-reduce-your-carbon-footprint-one-government-isn-t-telling-you-about ​
5 Source: https://www.aib-net.org/sites/default/files/assets/facts/residual-mix/2020/AIB_2020_Residual_Mix_Results.pdf 



Plus d'informations sur Bolt énergie à https://www.boltenergie.be/nl/

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Promouvoir l’énergie verte, c’est la meilleure manière de réduire notre empreinte environnementale. Aujourd'hui, de nombreux ménages croient avoir opté pour l’électricité verte, à tort. La gamme actuelle de contrats verts se caractérise en effet par son manque de transparence.

Voilà pourquoi nous avons créé Bolt, la première plateforme énergétique de Belgique qui permet de s’approvisionner directement auprès de producteurs locaux d’énergie vraiment verte. Avec Bolt, l’énergie a un visage humain : les consommateurs optent pour de l’énergie véritablement verte, produite par des particuliers installés près de chez eux.

En optant massivement pour la production verte locale, accélérons – tous ensemble - la transition vers l’énergie durable en Belgique. 

Pieterjan Verhaeghen, cofondateur de Bolt