Bolt lance une deuxième fresque à Bruxelles
Bolt invite les leaders politiques à s’embrasser pour le climat après les élections
Bruxelles, le 27 juin 2024 - Bolt réveille le monde politique avec une fresque représentant un baiser intime entre les leaders des partis Georges-Louis Bouchez et Bart De Wever à Saint-Gilles (Bruxelles). La fresque est la deuxième qui apparait cette semaine. Après une première version à Anvers, cette version en français à Bruxelles indique clairement que le message dépasse les frontières des partis et des langues.
La plateforme énergétique Bolt espère que les politiciens trouveront un terrain d’entente et n’oublieront pas de développer une politique climatique durable lors de leurs négociations. La Belgique traîne à la fin du peloton européen avec seulement 33 % de son électricité provenant de sources renouvelables. Bolt souhaite encourager tous les gagnants des élections à agir rapidement pour se rapprocher de l’objectif de 65 %.
Le graffiti s'inspire de l'une des œuvres les plus célèbres du mur de Berlin et représente les gagnants des dernières élections. « Bolt espère qu'ils ne resteront pas coincés dans un jeu de oui-non sur l'énergie nucléaire, mais qu'ils construiront ensemble une politique climatique durable dès que possible, incluant aussi les énergies renouvelables locales » , explique Pieterjan Verhaeghen, cofondateur et CEO de Bolt.
« Avant les élections et maintenant dans les négociations, le climat est à peine mentionné. Nous voulons leur rappeler de ne pas négliger un plan climatique fort dans leur accord de coalition. »
La Belgique fait partie des mauvais élèves du classement. Alors que le Danemark, par exemple, atteint 88 % d'électricité produite à partir de sources renouvelables, la Belgique n’en compte que 33 % . Notre pays est donc encore loin de l'objectif de 65 % pour 2030.1 En outre, la demande d'électricité triplera encore à l'avenir en raison de l'électrification du chauffage, des transports et de l'industrie. Le besoin d'une électricité plus neutre sur le plan climatique est donc pressant.
En 1986, la Belgique était pionnière avec le premier parc éolien à Zeebrugge. Depuis, nous avons perdu cette avance. « Depuis l'accord sur la sortie du nucléaire en 2003, le débat sur le nucléaire a bloqué un plan à long terme réussi pour le développement des énergies renouvelables en Belgique. Alors que nos pays voisins, comme les Pays-Bas, progressent rapidement, nous continuons d'avancer à tâtons. Si nous n'agissons pas rapidement, nous resteronsauniveau de pays comme la Hongrie, où Orban déclare ouvertement et clairement que les objectifs climatiques sont une utopie », déclare Pieterjan Verhaeghen.
D'où l'appel de Bolt pour un soutien à tous les niveaux, fédéral et régional, et pour s'appuyer sur le travail des ministres sortants. Indépendamment des discussions autour de l'énergie nucléaire, il existe un grand potentiel pour développer davantage les énergies solaire, éolienne, hydraulique et bioénergétique. Chaque MWh produit à partir d'énergies renouvelables en Belgique est non seulement neutre sur le plan climatique, mais aussi local. Par conséquent, nous devenons moins dépendants des puissances étrangères et nous pouvons récolter nous-mêmes les bénéfices financiers de ces investissements.
« La technologie, l'envie de changer et les financements sont là. Il appartient maintenant au nouveau gouvernement d'agir dans ce sens », a déclaré Pieterjan de Bolt.
En 2022, Bolt s'est adressé aux ministres de l'énergie, aujourd'hui, il interpelle tous les leaders des partis gagnants qui devront former notre nouveau gouvernement. « Nous n'avons pas le temps d'attendre 500 jours d'immobilisme en raison de querelles politiques. Dans l'accord gouvernemental, il faut rapidement établir un plan à long terme où tous les investissements en matière d'énergie peuvent être encadrés. Ainsi, nous, et beaucoup d'autres qui veulent relever le défi de notre génération, disposerons d'un cadre pour avancer. Il est du devoir du nouveau gouvernement de prendre des décisions. »
La deuxième fresque peut être admirée sur la rue de Pologne à Saint-Gilles. La première version est mise à Anvers (Bolivarplaats). L’oeuvre est de Ward Rombaut et réalisé par Rapid Media et Suarez Murals. L'idée est basée sur le graffiti de Dmitri Vrubel sur le mur de Berlin "Mein Gott, hilf mir, diese tödliche Liebe zu überleben". L'œuvre est encore visible à Saint-Gilles Bruxelles jusqu'à la fin du mois de juillet.
1 https://ember-climate.org/data/data-tools/live-eu-necp-tracker/
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Dorien Janssens